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CHALEF, subst. masc.
BOT. Arbuste ornemental de la famille des Éléagnacées, à petites fleurs très odorantes. Synon. cour. olivier de Bohême.Cette odeur aigre et mûre que répand le chalef (Huysmans, L'Oblat, t. 2, 1903, p. 133).
Prononc. et Orth. : [ʃalεf]. Var calaf ds Lar. 20e. Étymol. et Hist. 1694 calaf (Corneille) − 1867, Lar. 19e; 1763 chaleb (sic ds Adanson, Fam. des Plantes, Paris, t. 2, p. 600, s.v. salix); 1791 chalef (J.-C. Valmont de Bomare, Dict. raisonné universel d'hist. nat., Lyon [non attesté dans l'éd. de 1775 malgré Lar. Lang. fr.]). Lat. bot. chalef « id. » (Avicenna, Liber Canonis de Medicinis cordialibus, Bâle, 1556, II, II, 686 ds C.E. Dubler, La ,,Materia médica`` de Dioscórides, Barcelone, 1953-59, t. 1, p. 117), empr. à l'ar. d'Égypte ḫalāf « id. » (FEW, loc. cit., Lammens 1890, p. 84, Dozy t. 1 1967, p. 397), var. ḫilāf (Freytag, Lexicon arabico-latinum, Halle, 1830, t. 1, p. 518a) à la base du lat. bot. chalif, chalef (d'apr. FEW, loc. cit.). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Lammens 1890, p. 84.