Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CAPEYER, verbe intrans.
MAR. (Se) mettre à la cape ou être à la cape; tenir la cape* :
On fuyait de nouveau, à sec de toile, quand la terre apparut droit devant, et l'on fit tant bien que mal un peu de voilure pour capeyer jusqu'au jour. J.-B. Charcot, Christophe Colomb vu par un marin,1928, p. 191.
Rem. On rencontre ds la docum. le synon. caposer, verbe intrans. (Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. 20e, Littré et Quillet 1965).
Prononc. et Orth. : [kapeje]. Land. 1834, Besch. 1845, Nouv. Lar. ill. et Lar. 20eécrivent capeyer avec un accent : capéyer. Forme capéer ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. encyclop., Littré, Guérin 1892, DG, Rob., Quillet 1965. La forme capeyer témoigne, p. rapp. à capéer, de l'apparition spontanée d'un [j] intercalaire dans une situation d'hiatus. Étymol. et Hist. 1484 cappoier (P. Garcie, Le Grand Routier, cité par Arveiller ds Fr. mod., t. 25, p. 308), forme isolée; 1573 cappéer (J. du Puys, Dict. françois-latin, Paris, 1573 d'apr. FEW t. 2, p. 274b, s.v. cappa) − 1611 (Cotgr.); 1606 capéer (Nicot); 1690 capeyer (Fur., s.v. capéer). Dér. de cape*, terme de mar.; suff. -oyer*, forme -eyer remplaçant -éer (cf. a. fr. esfreer effroyer). Fréq. abs. littér. : 1.