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AMATELOTAGE, subst. masc.
MAR., vx. Action d'amateloter; association de deux marins assurant le même service à tour de rôle :
1. C'est Yane Barthe qui toujours dirigea « l'amatelotage ». J. de La Varende, Jean Bart pour de vrai,1957, p. 68.
2. Et amatelotage? Comment pourra-t-on maintenant parler de cette tradition de notre marine qui vouait une couple de matelots aux mêmes besognes, au même hamac? La petite histoire ne retiendra donc plus cette répartition de l'équipage en bâbordais et tribordais, jumelage que le bailli de Suffren encourageait jusqu'aux extrêmes limites pour conserver aux escales, où une seule bordée était autorisée à descendre à terre, la plus grande partie de ses équipages à bord. − Morte la chose, mort le nom! s'exclama l'ombre de Porto-Riche ... P. Pamart, Lorsque le bon langage cesse d'être académique(Vie Lang.1963, no137, p. 428).
Rem. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. encyclop. et Guérin 1892 signalent amatelotement synon. de amatelotage; celui-ci, conformément à l'emploi des deux suff. (cf. -age), est plus techn. que celui-là, et souligne moins le processus dans sa durée.
Prononc. : [amatlɔta:ʒ].
Étymol. ET HIST. − 1835 mar. (Ac.). Dér. de amateloter*; suff. -age*.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Behrens D. 1923, p. 72. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Pamart (P.). Lorsque le bon langage cesse d'être académique. Vie Lang. 1963, no137, p. 428.