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CRAVATE n. f.
XVIIe siècle, aux sens de « soldat croate » et de « cravate ». Le terme a d'abord désigné les mercenaires croates, dont Louis XIV fit le régiment Royal-Cravate, puis la bande de tissu portée autour du cou par ces cavaliers.
1. Bande d'étoffe passée autour du col ou sous le col de la chemise et nouée par-devant. Cravate de soie, de laine. Cravate unie, rayée, brochée. Nouer, enlever sa cravate. Le nœud de cravate. Selon la manière de la nouer, Cravate lavallière, régate, plastron. Cravate papillon (on dit plutôt Nœud papillon). Cravate blanche, qui se noue en papillon et se porte avec l'habit. Cravate noire, nœud papillon qui se porte avec le smoking. Cravate club, présentant des diagonales de couleurs diverses, originellement celles du club, de l'école, du régiment auquel on appartient ou a appartenu. Par anal. En apposition. Un corsage à col cravate, dont le col est prolongé à l'avant par deux bandes de tissu que l'on noue. • Par ext. Ruban de soie aux couleurs d'un ordre honorifique, et auquel est suspendu, devant la gorge, l'insigne de commandeur de cet ordre. Par méton. Ce grade lui-même. Recevoir la cravate de commandeur de la Légion d'honneur, des Palmes académiques. • Expr. vieillie. Passer la cravate de chanvre au condamné, lui passer la corde au cou pour le pendre.
2. MILIT. Ornement honorifique, fait de soie et brodé d'or ou d'argent, qu'on attache au haut d'une lance, d'un drapeau.
3. MARINE. Cordage entourant certaines pièces sans les serrer. Prendre l'ancre en cravate.
4. SPORTS. Prise de lutte consistant à bloquer le cou de son adversaire pour l'immobiliser.