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ABALOBER, verbe trans.
Région. et arg. Étonner, ébahir, avec une nuance d'admiration plutôt que de crainte :
[Le bateleur :] j'en meurs d'envie de lui parler, mais il me produit un effet si respectueux ... si respectueux ... que je verrais M. le préfet de police en chair, en os et en uniforme, que je ne serais pas plus abalobé. E. Sue, Les Mystères de Paris,t. 8, 1842-43, p. 164.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1842 terme d'arg. « étonner, ébahir » (Sue cf. ex. 1), qui n'est guère attesté par la suite que ds certains dict. spécialisés (L'Argot parisien, 1892; France 1907; Esn. 1965). Terme région de l'Orléanais (Sain. Lang. par. 1920, 298); croisement de esbalobbé (dep. 1752, Leroux, Dict. comique, d'apr. Sain., ibid., résultat de la contamination de l'a. m. fr. lober, xiies., « séduire, tromper », et du type prov. esbalourdi, FEW, V, 467b, de même sens que fr. abalourdi) et de abalourdir*, abasourdir*; du croisement de berlue avec esbalobé et abalobé sont respectivement issus élerlobé et aberlobé « étonné, ébahi », aussi terme région. de l'Orléanais (Sain., ibid.).