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ACCOMMODEUR, EUSE, subst.
Rare. Celui, celle qui accommode :
La princesse levant brusquement son nez de son assiette à soupe : « Voulez-vous que je vous dise ce qu'est Renan? Un accommodeur de restes... oui, un accommodeur de restes, il n'y a rien dans son livre... oui, mais c'est plein d'enguirlandements, de fioritures, de jolie sauce autour de ce qu'il dit... E. et J. de Goncourt, Journal,févr. 1892, p. 195.
Rem. Accommodeur très peu usité (une seule attest.). Malgré l'ancienneté du mot (cf. étymol.), accommodeur de restes semble directement forgé par l'aut. sur l'expr. culin. accommoder des restes, prise au fig.
Prononc. − Seule transcription ds DG : a-kò-mò-deūr fém. -deūz.
Étymol. ET HIST. − 1. Ca 1660 « celui qui arrange la toilette, la coiffure » (T. des Reaux, Histor. de Mme de Beringhen ds DG : L'accommodeur de fraise du roi); 2. xviie-xviiies. « celui, celle qui arrange les querelles, concilie les doctrines » (Bayle, d'apr. Besch. 1845, s.v. : accommodeur... Bayle, dans ses lettres, appelle accommodeurs de religion ceux qui voudraient réunir les diverses communions chrétiennes); sens vieilli. Dér. de accommoder* III 3 et I; suff. -eur*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.