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ACCLIMATEMENT, subst. masc.
A.− BIOL., vieilli. [En parlant d'un être vivant, d'un organisme] Fait de s'habituer ou d'être habitué à vivre et à se reproduire dans un milieu différent de son milieu d'origine (correspondant au verbe s'acclimater). Synon. acclimatation :
1. En conséquence, l'objet que se propose le naturaliste philosophe, c'est précisément de mettre en relief les conditions d'harmonie qui rendent raison de l'acclimatement des espèces, de l'équilibre final entre les causes de propagation et de destruction, et en un mot de la permanence des résultats observés. A. Cournot, Essai sur les fondements de nos connaissances,1851, p. 27.
2. Ce sont ces formes fébriles que l'on considérait comme des « fièvres d'acclimatement » chez les nouveaux résidents dans les pays paludéens. Brumpt, Précis de parasitologie,1910, p. 59.
B.− Au fig., vieilli. [En parlant de pers.] Fait de vivre dans un nouveau milieu :
3. Le ministre estimait que la classe 1917 ayant été incorporée en janvier, il fallait suivre ce précédent pour ne pas donner une impression analogue à celle que donnaient les Allemands, qui consommaient près de deux classes par an. Sans méconnaître ce point de vue, je plaidai en faveur d'une incorporation en octobre, saison plus propice à l'acclimatement. Cette date donnerait aux jeunes conscrits le temps de s'instruire dans les dépôts, et nous serions bien heureux de les trouver au printemps prochain. J. Joffre, Mémoires,1931, p. 345.
Rem. Sur la synon. avec acclimatation, cf. ce mot.
Prononc. : [aklimatmɑ ̃]. Passy 1914 et Barbeau-Rhode 1930 transcrivent la 3esyllabe du mot avec [ɑ ˑ] post. mi-long. Warn. 1968 donne la possibilité d'une prononc. avec [ɑ] post. et [a] ant. (cf. aussi Harrap's 1963). Pt Rob. transcrit [a] ant. Enq. : /aklimatmã/.
Étymol. ET HIST. − 1801 biol. « le fait de s'acclimater » (S. Mercier, Néologie ou Vocab. des mots nouv., p. 8 : acclimatement, modification du tempérament d'un être animé qui change de climat, et dont la santé n'éprouve aucune altération de cette nouvelle température. Mon acclimatement en Égypte y a facilité beaucoup mes opérations). Selon Besch. 1845, se dirait principalement de l'homme. Dér. de acclimater*, sens propre; suff. -ment1*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.
BBG. − Bénac 1956. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Husson 1964. − Littré-Robin 1865. − Privat-Foc. 1870.