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ÆOLIPYLE, ÉOLIPYLE, subst. masc.
PHYS. Sphère de métal creuse dans laquelle un liquide porté à ébullition produit de la vapeur qui s'échappe en jet continu par un ou deux tubes recourbés :
Plusieurs philosophes ont cherché à expliquer la nature et l'origine des vents par la comparaison avec les éolipyles. Ac.1835.
P. anal. Ventilateur employé par les fumistes pour former un courant d'air et chasser la fumée.
Prononc. ET ORTH. − Dernière transcription ds Littré : é-o-li-pi-l'. − Rem. Ac. 1835, Besch. 1845, Rob., Dub. emploient comme vedette la forme éolipyle. Gattel 1841 et Littré s.v. ælipyle renvoient à éolipyte. L'orth. -pyle a été imposée par Ac. 1694; les dict. ant. ne connaissaient que la graph. -pile.
Étymol. ET HIST. − 1552 æolopyle, phys. (Rabelais, Quart Livre, 44, éd. Marty-Laveaux, II, 422 : le vent punays, qui en sortoit comme d'une magistrale Æolopyle. Id., Briesve declaration... (Appendice pour le Quart-livre, éd. Marty-Laveaux, III, p. 203) : Æolipyle. Porte d'Æolus. C'est un instrument de bronze clous, onquel est un petit pertuys, par lequel si mettez eaue, et l'approchez du feu, vous voirez sortir vent continuellement); 1606 eolipile (Nicot : Eolipile ou boule d'airain creuse, propre à soufler le feu). Empr. au lat. æolipila, de Æolus, (Éole, dieu des vents) et pĭla, « balle, boule », proprement « boule d'Éole » (Vitruve, 1, 6, 2 ds TLL s.v. Æolis, 990, 62 : ventus nascitur cum fervor offendit umorem... id... verum esse ex æolipilis aereis licet aspicere). L'orth. éolipyle provient d'une graphie y pour i, d'où la fausse étymol. imaginée par Rabelais (supra) rattachant -pyla au gr. π υ ́ λ η « porte »; Trév. donne les 2 étymol. à partir de 1752, en donnant sa préférence à la seconde en raison de l'orth. adoptée par Ac.
BBG. − Prév. 1755 (s.v. aeolipile).