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ACHRONIE, subst. fém.
PHILOS., néol. d'aut. Caractère de ce qui se situe hors du temps, de la durée, du discontinu, et s'inscrit dans l'intemporel et le continu. Achronie intérieure. Sentiment d'absence de durée, d'intemporalité :
Ce non-être de la durée, que mon vieillissement me rend sensible, fit aussi le drame d'Amiel; sa soif d'une « achronie intérieure », qui le libérerait de la division et de la dispersion intérieure, est profondément motivée par la condition humaine; son rêve d'intemporalité est vain, pour autant que c'est dans la durée qu'il nous faut créer et être fidèle; son mal du moins ne se ramène ni à une anomalie de caractère, ni à une erreur philosophique sur la signification du temps; car, à travers cette anomalie et cette erreur, Amiel a porté à son extrême point de lucidité la tristesse d'être durée. P. Ricœur, Philosophie de la volonté,1949, p. 427.
Rem. L'expr. achronie intérieure est dans ce passage une citat. d'Amiel.
Étymol. ET HIST. − 1949, sup. (P. Ricœur). Hapax d'aut. (en italique dans le texte) formé du préf. a-2*, du gr. χ ρ ο ́ ν ο ς « temps » et du suff. -ie*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.