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ACCORDÉ, ÉE, part. passé et subst.
I.− Part. passé de accorder*.
II.− Subst. Celui ou celle que lie un engagement verbal ou écrit contracté devant témoin(s) en vue du mariage, fiancé(e) :
1. « Mettez la main sur ma cuisse, dit le vieil Abraham à son serviteur, et jurez d'aller en Mésopotamie. » Deux mots suffisent pour conclure un mariage au bord de la fontaine. Le domestique amène l'accordée au fils de son maître, ou le fils du maître s'engage à garder, pendant sept ans, les troupeaux de son beau-père, pour obtenir sa fille. F.-R. de Chateaubriand, Génie du Christianisme, t. 1, 1803, p. 549.
2. − Avez-vous jamais vu figure plus avenante et plus égayée que votre accordée? Est-on plus blanche et plus blonde? Ne sont-ce pas là des mains accomplies Et ce cou-là, ne prend-il pas, à ravir, toutes les façons d'un cygne? Que je vous envie par moments! V. Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 278.
Rem. Classique (Estienne 1538, Corneille, Racine, etc.). avec une fréq. plus grande pour le fém., le mot (qui implique promesse de mariage formulée soit par le père de famille notamment pour sa fille, soit par les fiancés, devant témoins laïques ou devant prêtre) est signalé par Besch. 1845 comme ne se disant ,,plus guère ... que populairement. On dit mieux fiancé, fiancée, fiancés.``
Ce que confirme Ac. t. 1 1932 qui note qu'on dit plutôt auj. fiancé, fiancée. Encore dialectal (FEW, Lar. encyclop.).
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1 490. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 2 840, b) 1 436; xxes. : a) 1 562, b) 2 203.