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VULPIN, -INE, adj. et subst. masc.
I. − Adjectif
A. − Qui est propre au renard. Un arrêté paru au « Journal Officiel » du vendredi 6 novembre, laisse quelque peu perplexe (...): « En vue de réduire la densité de la population vulpine responsable (...) de la diffusion du virus rabique, une prime de 50 F est attribuée à toute personne apportant la preuve de la destruction d'un renard (...) » (Nature magazine, 11 nov. 1987, p. 412, col. 3).
B. − Vieilli. Qui évoque le renard. Ruse vulpine (Lar. 19e). « L'ami de la dernière heure », romancier saumâtre et vulpin (Bloy, Hist. désobl., 1894, p. 49).
II. − Subst. masc., BOT. Plante herbacée, de la famille des Graminacées, à épillets nombreux, groupés en épi compact, cylindrique, et qui croît généralement dans les terrains humides, fournissant un bon fourrage. Synon. vulg. queue-de-renard.Vulpin des champs, des prés. Des Vulpins (Alopecurus) où l'épi est plus mou et où les glumes des épillets sont soudées à leur base (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 292).V. flouve ex. de Banville.
Prononc.: [vylpε ̃], fém. [-in]. Étymol. et Hist. A. Adj. fin xives. « de renard » queue vulpine (Eustache Deschamps, Balade, CLIX, 23 ds Œuvres compl., éd. de Queux de Saint-Hilaire, t. 1, p. 289); en partic. 1505 fig. fraudes vulpines (Gringore, Les Folles entreprises ds Œuvres compl., éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, t. 1, p. 25). B. Subst. 1778 bot. vulpin panicé (Lamarck FLore fr. t. 3, p. 560). Empr. au lat. d'époque impérialevulpinus « de renard », dér. de vulpes « renard ». B cette plante est appelée communément queue-de-renard. Bbg. Haudricourt (A.). J. B. Monet de Lamarck, botaniste et lexicographe. In: Congrès Internat. de Ling. et Philol. Rom. 13. 1971. Québec, 1976, t. 1, p. 713. − Kogelschatz (B.). Theorie und Praxis des sprachlichen Feldes. München, 1981, pp. 155-156.