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* Dans l'article "VENTILATEUR,, subst. masc."
VENTILATEUR, subst. masc.
Dispositif, appareil mettant de l'air en mouvement.
A. −
1. Dispositif, appareil qui, souvent au moyen de pales, permet de renouveler, de brasser l'air dans un lieu fermé, de rafraîchir l'atmosphère d'un lieu. Ventilateur d'appartement, de mine; ventilateur centrifuge, à hélice; ventilateur électrique, soufflant. Le thermomètre monte trop vite, faites-moi le plaisir de pousser le bouton de ce ventilateur numéro 2... là... derrière la cheminée (Stendhal, L. Leuwen, t. 2, 1835, p. 234).Des ventilateurs brassent en murmurant un air humide et tiède (Green, Journal, 1942, p. 235).
En appos. à valeur d'adj. Le premier appareil ventilateur fut inventé à Londres en 1741 (Chesn.t. 21858).
En compos. Ventilateur-aérateur. Petit appareil fixe à ailettes placé sur la vitre d'une fenêtre pour aérer une pièce. (Dict. xxes.).
2. ,,Tuyau d'aération d'une fosse d'aisance`` (Peyroux Techn. Métiers 1985).
B. −
1. Dispositif produisant une circulation d'air au sein d'un appareil; dispositif, appareil produisant de l'air pour favoriser certains phénomènes physiques ou réaliser diverses opérations techniques. Ventilateur d'un tarare. Les déchets [de lin] (...) aspirés par un fort ventilateur, s'en allaient par un tube jusque dans la réserve, où des hommes les mettaient en sacs (Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936, p. 208).
En appos. Poêles ventilateurs ou à circulation d'air (Lar. mén.1926, p. 314).
P. méton. Tarare. On le ramassait [le blé] à la pelle pour le passer au ventilateur. Là, éventé par des palettes, secoué sur des cribles plats, le tout mû par un volant, le grain se triait et se purgeait à la fois de sa balle (Pesquidoux, Livre raison, 1925, p. 55).
2. Appareil produisant de l'air pour refroidir une machine, un équipement, en particulier un moteur de voiture, afin d'éviter son échauffement. Courroie de ventilateur cassée ou détendue (...). Détendue, la courroie patine et n'entraîne plus le ventilateur, d'où refroidissement insuffisant (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 343).
3. En compos. Turbo-ventilateur. Ventilateur à turbine. (Ds Gruss 1978).
REM.
Ventilo, subst. masc.,abrév. fam. V. -o I A 1 c ex. de P. Joffroy.
Prononc. et Orth.: [vɑ ̃tilatœ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1744 « appareil servant à brasser l'air » (M. Demours, Description du ventilateur, trad. de Hales, A Description of Ventilators); 2. 1770 « tarare » (Abbé Galiani, Dialogue sur le commerce des blés, XV, p. 92 ds Brunot t. 6, 1, 1, p. 274); 1904 « partie du tarare déterminant l'appel d'air d'où résulte à l'intérieur de l'appareil, la ventilation des graines » (Nouv. Lar. ill.); 3. 1771 « tuyau d'aération d'une fosse d'aisance » (Trév.); 4. 1835 « machines de rotation destinées à produire un courant d'air continu pour alimenter le feu d'un fourneau sans le secours d'une cheminée » (Ac.); 5. 1903 « mécanisme qui sert à refroidir le radiateur d'une automobile » (R. gén. des sc., 30 sept., no18, p. 942). Empr. à l'angl.ventilator, nom que donna à son invention S. Hales en 1743, calque du lat. ventilator « vanneur » (v. Rey-Gagnon Anglic. 1981). Fréq. abs. littér.: 75.