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VASIÈRE, subst. fém.
A. −
1. Endroit, trou, fond vaseux. C'était d'une langueur, c'était d'une tiédeur de fleurs blanches qui, près de vasières, meurent (Jammes, De l'angélus, 1898, p. 35).
2. Zone littorale, partie d'estuaire couverte de vase et comprise dans la zone interstitielle. (Dict. xxes.).
B. − Spécialement
1. ,,Réservoir disposé en tête et au point culminant d'un marais salant, pour y stocker, entre deux grandes marées, les eaux destinées à son alimentation`` (Lar. encyclop.). Généralement les vasières ne peuvent être remplies qu'aux grandes marées des syzygies et doivent par conséquent contenir assez d'eau pour alimenter la saline pendant quinze jours au moins (Stocker, Sel, 1949, p. 32).
2. Parc à moules. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc.: [vɑzjε:ʀ], [va-]. Étymol. et Hist. 1. 1415 en Bretagne « réservoir aménagé au point le plus haut d'un marais salant pour y stocker les eaux destinées à son alimentation » (Archives de Bretagne, t. 5, p. 189); 1731 (Dict. des arts ds Trév. 1752); 2. 1861 « endroit vaseux » (C.r. de l'Ac. des sc., t. 52, p. 119); 3. 1872 « parc à moules » (Littré); 4. 1966 « zone littorale, partie d'estuaire couverte de vase et comprise dans la zone interstitielle » (Lar. 3). Dér. de vase2*; suff. -ière (v. -ier). Fréq. abs. littér.: 10. Bbg. Straka (G.). En relisant Menaud, maître-draveur. Mél. Imbs (P.) 1973, p. 274.