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TÉLOUGOU, TELUGU, subst. inv.
I. − Subst. masc., LING. Langue dravidienne de l'Inde du Sud. Praoudhavéda a laissé en télougou de nombreuses stances morales, encore populaires aujourd'hui (Hist. des litt., t. 1, 1967, p. 1077 [Encyclop. de la Pléiade]).La plus importante de toutes [les langues dravidiennes] est le telugu (ou telinga) avec trente-sept millions d'usagers répartis dans les États du Mysore et d'Andhea Pradesh dans la partie orientale du Dekkan, le long du golfe de Bengale (J. Verguinds Langage, 1968, p. 1122).
Empl. adj. Propre au télougou. Mot, vocabulaire, syntaxe télougou.
II. − Subst. Personne parlant le télougou. Parmi les Télougou exilés, nous trouvons encore, au XVIIIesiècle, à Madoureï, Sécham Venkatapi (Hist. des litt., t. 1, 1967, p. 1081 [Encyclop. de la Pléiade]).
Empl. adj. Qui se rapporte, appartient au télougou. Littérature, poésie télougou. Bamméra Potana est sans doute le plus grand nom des lettres télougou. Il a composé la plus connue des versions télougou du Bhâgavata, le Bhâgavatam, monument de trente mille vers (Hist. des litt., t. 1, 1967, p. 1078 [Encyclop. de la Pléiade]).
Prononc. et Orth.: [telugu]. Au plur., parfois -s (Lar. Lang. fr., GDEL). Autre tradition, telinga [teliŋga], [-lε ̃ga] (Quillet 1965). Étymol. et Hist. 1882 (Bach.-Dez.: Telinga ou Télougo − Langue −, une des langues dravidiennes de l'Hindoustan, parlée dans le bassin inférieur du Godavéry et celui de la Kisnath). Du nom indigène de la lang. (cf. Lang. Monde, pp. 489-490) et des hommes de ce peuple (cf. citat. supra), d'orig. incertaine, cf. NED, s.v. telugu, teloogo; cf. le subst. angl. att. comme terme ling. dès 1813: Telug, et ethnique 1789: Talingas, Telougous, ibid.