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SURNOMMER, verbe trans.
A. − Attribuer un surnom à quelqu'un, désigner quelqu'un par un surnom. Je m'exprimais mal, je parlais mal. En classe, déjà, on m'avait surnommé « Ouin-ouin ». Ce surnom avait marqué une grande partie de ma jeunesse (Debatisse, Révol. silenc., 1963, p. 122).L'Américaine noire Wilma Rudolph que son élégance, sa beauté, sa rapidité, sa félinité firent surnommer aux Jeux de Rome la « gazelle noire », après qu'elle eut enlevé le 100 m en 11'', et le 200 m en 22'' 9/10 (Jeux et sports, 1967, p. 1305).
B. −
1. Désigner d'une manière imagée, métaphorique (alors qu'il existe une dénomination propre). C'est encore du Brésil que vient la citrine, exquisement teintée en jaune par de l'oxyde de fer; on la surnomme « fausse topaze », mais à tort, car ce n'est pas une pierre d'imitation (Metta, Pierres préc., 1960, p. 90).La prolactine stimule l'activité fonctionnelle de la glande mammaire. On a pu la surnommer l'hormone de l'instinct maternel (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 770).
2. Dénommer de manière imagée. Les villages tout en longueur du pays de Caux, pittoresquement surnommés par Jean Brunhes « villages-nébuleuses » (Meynier, Paysages agraires, 1958, p. 119).Kolff a franchi un nouveau pas décisif: il a mis au point un appareillage surnommé « rein artificiel » qui permet de réaliser une épuration extra-corporelle transitoire et efficace (1944) (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 699).
Prononc.: [syʀnɔme], (il) surnomme [-nɔm]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1160-74 sornomer (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 9345). Dér. de nommer*; préf. sur-*. Fréq. abs. littér.: 330. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 596, b) 436; xxes.: a) 522, b) 344.