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REMPLAÇANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst.
I. − Part. prés. de remplacer*.
II. − Adj. Qui prend la place de quelqu'un (de manière temporaire ou définitive). Institutrice remplaçante. Une relève, en cours de bataille, immobiliserait, pendant sa durée, à la fois les troupes remplaçantes et les troupes remplacées (Foch, Mém., t. 2, 1929, p. 59).Teresa Manolé: Danseuse remplaçante au cinéma de Pozal de Las Gallinas (Canaries) ce titre seul dit assez son mérite (Montherl., Pte Inf. Castille, 1929, p. 664).
III. − Substantif
A. − HIST., subst. masc. Celui qui accomplissait le service militaire (à l'époque où le tirage au sort était en vigueur) à la place d'un autre moyennant une compensation pécuniaire. Il y avait là ce grand jeune homme (...) que j'avais vu quinze jours auparavant au conseil de révision, plaidant la cause de sa surdité prétendue pour se dispenser d'acheter un remplaçant (Delacroix, Journal, 1854, p. 204):
Le jeune homme, depuis quatre ans, apporte fidèlement à l'étude (...) six francs d'économie chaque dimanche, afin de réunir quinze cents francs pour acheter un remplaçant à l'époque où il sera appelé au service. Gozlan, Notaire, 1836, p. 21.
B. −
1. Personne qui en remplace une autre, à titre temporaire ou définitif, dans son travail ou sa fonction. Synon. suppléant, substitut.Je ne suis pas le curé de Bièvres. L'abbé Gray, le curé de Bièvres, est malade, à la clinique. Je ne suis que le remplaçant (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 248).Vous occupez sa place, votre visage masque une absence; vous êtes une remplaçante, une doublure, un reflet (Mauriac, Journal 2, 1937, p. 32).
TYPOGR. ,,Ouvrier qui, dans une équipe de journal, remplace provisoirement un piéton [« typographe à emploi fixe »] absent`` (Comte-Pern. 1963). Synon. suiveur.
2. P. anal. Chose qui en remplace une autre. Et la véritable puissance de notre époque, qu'est-ce que c'est? l'argent. Pas même l'argent; plutôt sa représentation, son remplaçant, les billets (Arnoux, Paris, 1939, p. 43).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɑ ̃plasɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. 1835, 1878 (masc.) et 1935 (masc. et fém.). Étymol. et Hist. 1790 subst. « personne qui remplace une autre dans une fonction » (Nicolas Ruault, Gazette d'un Parisien sous la Révolution, p. 209 ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 20, 1, p. 183); 1792 « celui qui remplace un jeune homme appelé au service militaire » (La Société des Jacobins, IV, 41 ds Z. fr. Spr. Lit. t. 35, p. 143). Part. prés. de remplacer*. Fréq. abs. littér.: 268. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 347, b) 419; xxes.: a) 395, b) 378. Bbg. Ranft 1908, p. 74.