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RACLÉE, subst. fém.
Pop., fam.
A. − Volée de coups. Synon. correction; (vieilli) rossée, (pop.) tournée, trempe, (fam.) volée.Administrer une raclée à qqn. Chaque matin, on le tirait de sa cellule pour le conduire dans la cour où il recevait une raclée (Aymé, Uranus, 1948, p. 147).
B. − Défaite. La guerre d'Orient (...) m'agace. Je souhaite aux enfants du prophète une violente raclée, et prompte surtout, pour que la paix se fasse (Flaub., Corresp., 1877, p. 10).Un vieux paysan parlait de la guerre que l'empereur avait déclarée à la Prusse (...) Cette idée que les Prussiens pouvaient venir parut une bonne plaisanterie. On allait leur flanquer une raclée soignée, et ce serait vite fini (Zola, Soir. Médan, Attaque moulin, 1880, p. 11).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɑkle], [ʀa-]. Martinet-Walter 1973 [-ɑ-], [-a-] (13, 4). Att. ds Ac. dep. 1878. Frapié, Maternelle, 1904, p. 262, Romains, Hommes bonne vol., 1938, p. 241: râclée. Étymol. et Hist. 1. 1829 « volée de coups » (Boiste); 2. 1877 « défaite » (Flaub., loc. cit.). Part. passé fém. subst. de racler*. Fréq. abs. littér. Raclée: 47. Râclée: 8.