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RÉVEILLONNER, verbe intrans.
Faire un réveillon, prendre part à un réveillon (v. ce mot I B). Nous devions, ce soir-là, réveillonner chez sa sœur et célébrer la Noël en famille, parmi les enfants (Cendrars,Bourlinguer,1948, p. 262).Ma sœur Éléonore nous écrit de Londres que tout le monde se prépare à la grande bacchanale de Noël. Quel autre nom donner à cette fête, en effet? Elle n'a plus aucun sens vraiment chrétien pour l'immense majorité des goinfres et des bambocheurs qui réveillonnent (Green,Journal,1956, p. 160).
Rem. On relève une attest. du part. passé réveillonné au sens de « ravivé, éclairé » (corresp. à réveillon II): L'œil allait (...) des vestes de bergers dont le violet est fleur de lilas, aux tons de chair pareils à la pêche, aux carnations réveillonnées par le fard des joues (Goncourt, Ch. Demailly, 1860, p. 216).
Prononc. et Orth.: [ʀevεjɔne], (il) réveillonne [-vεjɔn]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1355 « festoyer le soir » (Bersuire, Tit. Liv., ms. Ste Gen., fol. 426b: souz ombre de reveilloner et d'esbatre [XL, IX: comissatum venerunt]; cf. Gdf. Compl.), ex. isolé; 2. 1869 « participer au réveillon de Noël » (A. Daudet, Lettres de mon moulin, Paris, Fasquelle, Bibl. Charpentier, s.d., p. 223); 1892 part. prés. adj. manie réveillonnante (Le Journ. amusant, 24 déc., p. 3b ds Quem. DDL t. 17). Dér. de réveillon*; dés. -er. Fréq abs. littér.: 15.
DÉR.
Réveillonneur, -euse, subst.,hapax. Pas un, hélas! pas un de ces réveillonneurs du temps passé n'avait voulu venir chez M. Pilois (A. Daudet, Pt Chose,1868, p. 310). [ʀevεjɔnœ:ʀ], fém. [-ø:z]. 1reattest. 1868 id.; de réveillonner, suff. -eur2*.