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PLANEUR, -EUSE, adj. et subst. masc.
I. − Adj. Qui plane. À Assouan même, pourtant, quantité de faucons planeurs et de corneilles à manteau gris (Gide, Journal, 1946, p.293).On voyait la lumière au travers des ailes des oiseaux planeurs (Butor, Passage Milan, 1954, p.243).
II. − Subst. masc. Aéronef sans moteur, ou doté d'un moteur très faible, à voilure fixe, qui évolue en étant remorqué par un autre avion et/ou en utilisant les courants atmosphériques. Planeur d'entraînement; cabine de planeur. Cet esquif aérien que personne ne peut voir tracer silencieusement ses orbes dans le ciel sans admirer ses longues ailes et ses lignes aérodynamiques: le planeur (Jeux et sports, 1967, p.1617).Les Wright (...) commencèrent leurs recherches, en 1889, par des vols avec l'appareil de Chanute, ce planeur biplan que l'on portait sur les épaules (P. Rousseau, Hist. techn. et invent., 1967, p.359).Le planeur, engin expérimental qui précéda l'aéroplane à moteur, est devenu l'engin autonome du sport de vol à voile (Petiot1982).
Prononc. et Orth.: [planoe:ʀ], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1835, au masc. Étymol. et Hist.A. Adj. 1863 (La Landelle, Aviation, p.223 ds Guilb. Aviat., p.633). B. Subst. 1. 1866 «oiseau dont la structure des ailes est particulièrement adaptée au vol plané» (De Lucy ds Presse scientif. des Deux Mondes, t.2, p.86, ibid., p.632); 2. 1875 «petit appareil expérimental destiné à démontrer la sustentation d'un objet plus lourd que l'air» (A. Penaud, P.-V. 3 déc. ds L'Aéronautique, janv. 1876, p.28, ibid.); 3. 1923 «avion sans moteur» (Lar. univ.). Dér. de planer2*; suff. -eur2*.