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OUILLE, interj.
A. − [Pour exprimer une douleur vive] Synon. aïe!Brusquement je me décide et, empoignant une natte, je tire la tête en arrière, sans ménagements. «Ouille!» fait-elle, avant que ma bouche ne gobe la sienne (H. Bazin,Vipère,1948, p.248).
Empl. subst. masc. inv.:
. −Vous allez écrire une poésie sur la mort de cette pauvre madame des Cigales, monsieur des Cigales? demanda madame L'Aumône (...). −Non, madame, les grandes douleurs sont muettes. −Eh bien moi quand je me brûle je ne suis pas muette, j'en pousse des «ouille!!» −Voyons, Minouchette, dit L'Aumône, on ne peut pas comparer. Queneau,Loin Rueil,1944, p.206.
B. − [Souvent répété dans un discours pour évoquer une douleur ou un désagrément hypothétiques] Synon. aïe!, aïe, aïe, aïe!Tondre la pelouse, désherber le jardin, ouille, ouille, les courbatures... alors, pour bien récupérer, les nouveaux matelas Epéda Multispire (Télérama,17 avr. 1983, no1737, p.143).Ouillouillouille. Rascasse: Je vais chercher les épées. Il sort. Crockson, pleurant: ouyouyouye! ouyouyouye! (Achard, Voulez-vous jouer,1924, i, 3, p.61).
Prononc. et Orth.: [uj]. Homon. houille. Rob. Suppl. 1970: ouille! ,,On écrit aussi ouïe. V. aïe. (Souvent répété, sous la forme ouillouillouille, écrit ouyouyouye chez Achard)``. Pt Rob. 1980: ouïe! ou ouille; Hachette 1980: ouille! ou ouïe! Étymol. et Hist. 1914 houille! (A. Marchand, Souris l'arpète,p.169 ds Quem. DDL t.7). Onomatopée. Bbg. Sain. Sources t.1 1972 [1925] p.306.