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ORANGÉ, -ÉE, adj. et subst. masc.
I. − Adj. (D'une teinte) qui tire sur l'orange. Teinte orangée, ton orangé. Peu à peu le jour tombait; ses couleurs violettes et orangées se perdaient insensiblement dans la blancheur du ciel, qui commençait à s'éclairer de la lune levante (Flaub., 1reéduc. sent., 1845, p.228).De tout petits nuages orangés flottant dans un profond ciel d'or vert (Loti, Mon frère Yves, 1883, p.351):
. Il a la tête d'un beau vert; les ailes sont orangé vif, lavé de rose, les bords d'un gris d'argent; la croupe et la queue rayées de bandes brunes et roses, le ventre jaune vif, moucheté de noir. −Sa couleur? Il n'a pas de couleur. −Il est couleur de dragon. A. France, Île ping., 1908, p.92.
II. − Subst. masc. Couleur orangée. Les orangés et les cuivres sinistres que Titien n'avait aperçus qu'à la fin de sa vie (Faure, Hist. art, 1914, p.449).
En partic., le plus souvent au sing. Seconde des sept couleurs primitives de l'arc-en-ciel ou du prisme. Il est quatre heures, le soleil baisse; l'orangé va entrer dans la composition des couleurs; les objets en contact deviennent violets (Fromentin, Voy. Égypte, 1869, p.55).Le filtre vert sélectionne non seulement le rouge que nous voyons rouge sur le sujet, mais aussi la part de rouge contenue dans les violets, les orangés et tous les tons où le rouge intervient (Prinet, Phot., 1945, p.69).V.couleur ex. 8.
CHIM. Substance colorante utilisée dans les teintures, pour certains dosages colorimétriques. Orangé d'Alizarine (Grand. 1962)
Prononc. et Orth.: [ɔ ʀ ɑ ̃ ʒe]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1534 adj. (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, chap.54, p.296); 1580 subst. (M. de La Porte, Epithetes, 291 vods Hug.). Dér. de orange*; suff. -é*. Fréq. abs. littér.: 178. Bbg. Bidu-Vrănceanu (A.). Syst. des n. de coul. Bucuresti, 1976, p.214, 216. _Gohin 1903, p.232.