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ONIROMANCIE, subst. fém.
Divination par l'interprétation des songes. Jusqu'aux environs de 1910, elle [l'astrologie médiévale] végéta, ravalée au rang de la chiromancie, de l'oniromancie et de toutes les formes de l'occultisme (M. Boll,Qq. sciences captivantes,1941, p. 209).
Prononc. et Orth.: [ɔniʀ ɔmɑ ̃si]. Ac. 1835 et 1878: -mance ou -mancie; 1935: -mancie. Boiste 1834, Besch. 1845, Quillet 1965: onéiromancie. Étymol. et Hist. 1622 oniromantie (de Lancre, L'Incrédulité et Mescreance du sortilege..., p. 272); 1623 oniromance (J. Ferrand, Maladie d'amour, p. 137 ds DG); 1812 onéiromancie (Mozin-Biber); 1819 oniromancie (Boiste s.v. onirocritie). Comp. des élém. onir(o)- (v. onirique) et -mancie*. Cf. le gr. ο ν ε ι ρ ο ́ μ α ν τ ι ς «qui prédit l'avenir d'après les songes».
DÉR.
Oniromancien, -ienne, subst.Personne qui pratique l'oniromancie. De même que les Étrusques croyaient qu'il existait des foudres à valeur divinatoire et des foudres purement naturelles, de même les oniromanciens et les philosophes ont, au cours des siècles, divisé les rêves en plusieurs catégories (Divin.1964). [ɔniʀ ɔmɑ ̃sjε], fém. [-jεn]. Besch. 1845, Guérin 1892, Baudel., Paradis artif., 1860, p. 354: onéiromancien, -ienne. 1resattest. 1824 subst. (Raymond), 1845 adj. (Besch.); de oniromancie, suff. -ien*.