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OISELEUR, subst. masc. et adj.
A. − Subst. masc. et adj. (Personne) qui prend les petits oiseaux à la pipée, aux pièges ou aux filets. Marchand oiseleur. Les néophytes répétoient les airs, comme des oiseaux privés chantent pour attirer dans les rets de l'oiseleur les oiseaux sauvages (Chateaubr., Génie, t.2, 1803, p.432).Comme l'oiseleur Fuit emportant l'oiseau qui frissonne et qui lutte, Il tomba, traînant l'ange éperdu dans sa chute (Hugo, Contempl., t.3, 1856, p.438).
P. métaph. «...qu'est-ce que la mort?» demandai-je à ma mère. «−C'est un vieux oiseleur qui menace toujours...» (Desb.-Valm., Élégies, 1833, p.143).
B. − Adjectif
1. [En parlant d'un animal (surtout d'un serpent)] Qui capture de petits oiseaux pour sa nourriture. Souvent le serpent oiseleur, Cache sa tête empoisonnée Sous le buisson le plus en fleur (Hugo, Esmer., 1836, II, 4, p.36).
2. Vents oiseleurs. ,,Vents réguliers et périodiques, qui soufflent tous les ans dans la même saison`` (Littré). Synon. vents étésiens*.Les vents oiseleurs, les vents étésiens la brassent [la Méditerranée] à chaque saison, avec leurs retours réguliers (Morand, Route Indes, 1936, p.345).
Prononc. et Orth.: [wazloe:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Subst. 1remoitié du xiies. «personne qui prend les oiseaux à l'aide de pièges ou de filets» (Philippe de Thaon, Lapidaire alphabétique ds Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, V, 1365, p.248). B. Adj. 1803 «qui capture les petits oiseaux (d'un animal)» (Chateaubr., op. cit., p.176); 2. av. 1872 «qui fait commerce des oiseaux» (Th. Gautier ds Lar. 19e). Dér. de oisel, forme anc. de oiseau*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér.: 72. Bbg. Quem. DDL t.5.