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LAISSER-FAIRE, subst. masc. inv.
Attitude qui consiste à ne pas intervenir, à laisser agir les forces en présence (notamment en économie politique). Sans action consciente et délibérée, les inégalités meurtrières se seraient maintenues et se maintiendraient. Des détraquements inquiétants se manifestent qu'aucun laisser-faire ne corrige (Perroux, Écon. xxes., 1964, p. 352).
REM.
Laissez-faire, subst. masc. inv.a) Même sens. Livré au laissez faire, le commerce est une source d'abus sans nombre, de fraudes, de falsifications, de spéculations éhontées (Sand, Souv. de 1848,1876, p. 163).Elle [la pensée socialiste] contient de façon décisive, dit-il, le principe de la réglementation de la production par l'État en face du système du laissez-faire de l'école de Manchester (Jaurès, Ét. soc.,1901, p. 68).Regardez autour de vous, comparez l'ère du « laissez-faire » à celle des plans (Perroux, Écon. xxes., 1964p. 11).b) Vx, théol. (p. ell. de laissez faire le divin). Doctrine hérétique des mystiques quiétistes consistant en une attitude passive de l'âme en présence de Dieu. (Ds Quillet 1965).
Prononc. : [lεsefε:ʀ], [le-]. Étymol. et Hist. 1843 (C. Pecqueur, Améliorations matérielles, Paris, 1843, p. 207 : [le] laissez faire industriel et commercial; le laissez faire c'est désormais le monopole, le privilège déguisé d'une minorité : l'hydre aux mille têtes de l'ancien régime). Substantivation du syntagme verbal laisser2faire v. ces deux mots; cf. dès 1694 le subst. laisse-tout-faire « tablier court » (Boursault, Mots à la mode, sc. 15 ds Littré).