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LÉGIONNAIRE, subst. et adj.
A. − [Correspond à légion I]
1. ANTIQ. ROMAINE.
a) Subst. masc. Soldat de la légion romaine; p. ext. soldat romain. Comme Servius avait fait d'eux [les plébéiens ] des propriétaires et des citoyens, il pouvait aussi en faire des légionnaires (Fustel de Coul., Cité antique,1864, p. 371).Ces admirables chrétiens (...) prêts pour la croix et offrant (...) leur flanc à la lance du légionnaire (Coppée, Bonne souffr.,1898, p. 78).
b) Adj. De la légion romaine. Épées légionnaires (cf. Ac., Littré); soldat légionnaire (Ac.).
2. Subst. masc. Militaire d'une légion. [Le garde] ignorait le péril. Légionnaire intrépide, il n'avait pas reçu la moindre égratignure en seize ans de guerre (Balzac, Paysans,1844, p. 156).Un vieux sous-officier de la vieille garde, légionnaire d'Austerlitz, bonapartiste comme l'aigle (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 65).
En partic. Militaire de la Légion étrangère. Leclerc (...) partit d'un pas de légionnaire pour le poste de commandement (Malraux, Espoir,1937, p. 669).
Rem. Maladie du légionnaire. La maladie du légionnaire (...) qui recouvre des pneumopathies (...) doit son nom à « l'American Legion » organisation d'anciens combattants. Au cours du Congrès de 1976, une centaine de personnes avaient été atteintes de pneumonie et 23 en étaient mortes (...) une bactérie qui touche souvent les sujets âgés, fatigués, grands fumeurs (La Croix, 14-15 juill. 1981, p. 7, col. 3).
B. − [Correspond à légion II] Adj. Fourmis légionnaires. Fourmis qui vivent en légions, en troupes. (Ds Littré).
C. − [Correspond à légion III] Subst.
1. Membre de la Légion d'honneur, le plus souvent (au grade de) chevalier. Être simple légionnaire; croix, traitement de légionnaire. Le Légionnaire de qui l'Officiel de demain portera aux quatre coins de l'Europe le nom désormais illustre (Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 6etabl., 2, p. 240).Cent-quatre-vingts (il y en eut peu après deux cent quarante) légionnaires (...) rendirent « de suite » leurs insignes en manière de prostestation (Gide, Journal,1941, 80).
... Voici Zola rayé de la Légion d'honneur. Cela n'a d'importance que pour les légionnaires, qui sont libres d'être fiers ou honteux de compter Esterhazy, le traître, dans leur phalange. Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 42.
2. Légionnaire (de Marie). Membre de la Légion de Marie. Les travaux apostoliques accomplis par les légionnaires (...) donnent une préférence au contact de personne à personne : visites à domicile, visite aux prisonniers et à leurs familles (...) toujours avec l'accord des responsables paroissiaux (La Croix,16-17 nov. 1980, p. 7, col. 4).
Prononc. et Orth. : [leʒjɔnε:ʀ]. Ac. 1694 et 1718 : legionaire; 1740 : légionaire; 1762 : légionnaire; 1798 : légionaire; dep. 1835 : légionnaire. Étymol. et Hist. 1. a) 1213-14 adj. legionaire « relatif à la légion romaine » (Li Fet des Romains, éd. L.F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 136, ligne 13); b) 1290 subst. « soldat de la légion romaine » (J. Priorat, Chevalerie, éd. U. Robert, 2248); 2. 1534 légionnaire « soldat d'un corps d'armée français » (Édit, 24 juillet ds Isambert, Recueil gén. des anc. lois fr., t. 12, p. 391); 1902 « soldat de la légion étrangère » (Nouv. Lar. ill.); 3. 1802 « membre de la Légion d'honneur » (Loi du 29 Floréal an X ds J.B. Duvergier, Collection complète des lois, décrets, t. 13, p. 199). Empr. au lat.legionarius « de légion », dér. de legio, -onis « légion ». Fréq. abs. littér. : 128. Bbg. Quem. DDL t. 12.