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INSOLUBILITÉ, subst. fém.
Caractère de ce qui est insoluble.
A. − Caractère de ce qui ne peut être dissous. Anton. solubilité.Cette méthode est fondée sur l'insolubilité presque complète du nitrate de plomb dans le bon esprit-de-vin (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 178).L'insolubilité du silicate monocalcique est telle qu'on ne peut pas, à un moment quelconque, constater sa présence dans la solution (Cléret de Langavant, Ciments et bétons,1953, p. 93).
B. − Caractère de ce qui ne peut être résolu. En tous cas, je sens, et jusqu'au danger, le besoin de dégager sans cesse l'insolubilité des choses − et là est peut-être l'explication la plus pertinente de mon désaccord avec l'esprit français (Du Bos, Journal,1923, p. 404):
Il ne s'agit pas en effet de trouver un critère permettant de déterminer si une idée (par exemple) est vraie ou non; mais de savoir à quelles conditions un ordre doit satisfaire pour comporter une vérité. Mais on prétendra que poser le problème c'est déjà le résoudre, et le résoudre d'une façon contradictoire qui équivaut à en poser l'insolubilité. G. Marcel, Journal,1914, p. 28.
Prononc. et Orth. : [ε ̃sɔlybilite]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1627 « caractère de ce qu'on ne peut résoudre, expliquer » (Gournay, L'Ombre de la Damoiselle de Gournay, 591 ds Brunot t. 3, p. 192); 2. 1765 « caractère, état de ce qui ne peut se dissoudre » (Encyclop. t. 8). Dér. de insoluble*; suff. -(i)té*. On trouve aussi le subst. insolubilitas « état insoluble » en b. latin.