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HOLÀ, mot inv.
A. − Emploi interjectif. [S'emploie à l'adresse de qqn pour l'appeler et surtout pour l'interrompre dans ce qu'il fait ou dit, pour le sommer de cesser ce qu'il fait] Holà, ne faites pas tant de bruit (Ac.). Puis, se retournant du côté des ouvriers : « Holà! ho! vous autres, éclaircissez-moi d'un doute » (Nodier, Fée Miettes, 1831, p. 109) :
À ce moment, la cantinière aperçut les quatre soldats dont nous venons de parler, ils débouchaient du bois dans la plaine à gauche de la route. L'un d'eux était à cheval. − Voilà ton affaire, dit-elle à Fabrice. Holà, ho! cria-t-elle à celui qui était à cheval, viens donc ici boire le verre d'eau-de-vie; les soldats s'approchèrent. Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 39.
B. − Emploi subst. Mettre le holà (à qqc.). Faire cesser quelque chose qu'on juge déplaisant. Un grand bruit éclata : c'étaient deux jeunes paysans qui se chamaillaient à propos d'un héritage, et s'invectivaient en termes grossiers. Cela peina tout le monde et on dut mettre le holà. Et comme si une honte se fut emparée de toute l'assistance, les conversations reprirent à voix basse (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 293).
Prononc. et Orth. : [ɔla] init. asp., ou [hɔla]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1350 « interjection qui sert à arrêter » (G. Le Muisit, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, I, 381). Composé de ho1* (v. ho2) et de *. Fréq. abs. littér. : 282. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 677, b) 357; xxes. : a) 431, b) 170. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 289. - Quem. DDL t. 3, 18.