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GENTILITÉ, subst. fém.
A. − Ensemble des gentils, des païens.
[Par rapport aux Juifs; correspond à gentil1A] Les Juifs le livrent [Jésus-Christ] aux gentils et la Gentilité ne sait pas quoi faire de lui (Claudel, Poète regarde Croix,1938, p. 40) :
La détérioration générale du statut des Juifs devenus économiquement superflus dans une partie de l'occident chrétien exaspère l'attente messianique et plus encore la conviction que le mal s'incarne dans la gentilité, chrétienne surtout et musulmane. Philos., Relig., 1957, p. 48-12.
[Par rapport aux chrétiens; correspond à gentil1B] Les païens suivaient parfois de bonnes coutumes. Dieu permettait qu'un peu de lumière perçât les ténèbres de la Gentilité (A. France, Contes Tournebroche,1908, p. 149).
B. − État du gentil. Synon. paganisme.La grâce du baptême sanctifie le mariage contracté dans la gentilité et Dieu le ratifie (Dict. théol. cath.t. 14, 1, 1939, p. 510).
Prononc. et Orth. : [ʒ ɑ ̃tilite]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1495 « paganisme » (J. de Vignay, Mir. hist., XXV, 38, éd. 1531 ds Delb. Notes mss); début xviies. coll. « païens » (St Fr. de Sales, Serm. autogr., 3 [VII, 61] ds Hug.). Empr. au lat. chrét.gentilitas « les païens; le paganisme » (« parenté de famille » en lat. class.; pour l'évolution de sens, v. gentil1).