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GÉNOIS, OISE, adj. et subst.
I. − Adj. et subst. De Gênes.
A. − (Celui, celle) qui est originaire de Gênes, qui y habite. Dantès convint en lui-même que les Génois méritaient leur réputation de premiers constructeurs [de navires] du monde (Dumas père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 300).Le Génois Verrazzano, envoyé par le roi de France pour chercher une route septentrionale des Indes et découvrir des terres nouvelles, a passé cependant devant ces rochers (Morand, New-York,1930, p. 6) :
1. Nous causons longuement, le frère Ortega et moi, de Christophe Colomb et de Pinzon qui commandait la Pinta. Pas plus que moi il n'a d'illusions sur les qualités du Génois. C'était un grand marin, un homme très averti de la cosmographie de son temps, rapace comme tous ceux de sa patrie ligure, mais un médiocre organisateur. T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 163.
B. − (Ce) qui est propre à Gênes, à ses habitants et à l'ancienne République de Gênes. Flotte génoise. En 1553, les grandes compagnies d'exportation s'étendent vers la Moscovie, les Indes, ou l'Afrique, recueillent la succession des comptoirs portugais ou génois (Morand, Londres,1933, p. 15).
Subst. masc., LING. Dialecte parlé à Gênes et en Ligurie. Synon. ligurien.Le vénitien, le napolitain, le génois, le piémontais sont des langues presque entièrement différentes (Stendhal, Amour,1822, p. 170).
II. − Substantif
A. − Subst. masc., MAR. Foc de grandes dimensions, en tissu léger, généralement hissé en tête de mât. Le génois a pour effet de retarder l'apparition du régime turbulent ou des remous sur la grand-voile, donc d'augmenter son efficacité (Encyclop. Sc. Techn.,t. 7, 1972, p. 282).
B. − Subst. fém.
1. PÂTISS. Biscuit de pâte légère, avec ou sans amandes, servant de base à un gâteau fourré de différentes crèmes ou gelées de fruit. Une génoise au café garnie de crème légère au café et aux noisettes (La Table et ma Cuisine, no12, nov. 1978, p. 36).
2. ARCHIT. Frise composée de tuiles rondes superposées et fixées dans du mortier, d'usage courant dans les pays méridionaux. Façade plate, sans autre ornement que la « génoise » au long des toits, qui orne toutes les maisons de maîtres, dans le Midi (Mauriac, Journal 2,1937, p. 106).
Prononc. : [ʒenwa], fém. [-nwa:z]. Étymol. et Hist. 1. 1625 génois, -oise « qui se rapporte à Gênes » (doc. ds Gay, s.v. carrosse : damas rouge cramoisy à la Génoise); 2. 1735 subst. Génoise terme de cuis. (Cuisinier mod., II, 173 ds Quem. DDL t. 2). Dér. du nom de la ville de Gênes; suff. -ois*, -oise. A remplacé genevois « de Gênes », attesté du xives. (1336 ds La Curne) au xvies. (1585 ds Havard) et dér. de Genova, nom ital. de Gênes (cf. génovine).
STAT. − Fréq. abs. littér. Génois : 111. Génoise : 21.