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FIANÇAILLES, subst. fém. plur.
Promesse solennelle de mariage échangée entre futurs époux et marquée par une cérémonie religieuse ou une petite fête familiale; p. méton. la cérémonie elle-même. Synon. littér. et fam. accordailles.Publier ses fiançailles; repas de fiançailles; bague de fiançailles; faire-part de fiançailles. Il avait été convenu qu'on ferait les fiançailles après les fêtes de Noël (Lamart., Confid., Graziella, 1849, p. 237).Où avais-je la tête, ce soir, pour ne point songer à t'annoncer les fiançailles de Drouin avec ma belle-sœur (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1896, p. 280).Une jeune fille jolie et distinguée, (...) ayant constaté que son fiancé n'éprouvait pour elle aucune tendresse, rompit les fiançailles (Freud, Introd. psychanal.,1959, p. 455).
P. ext. Période qui s'écoule entre cette promesse et le mariage. Cet André Mazerelles, (...) après un an de fiançailles, épousait l'orpheline (Martin du G., Devenir,1909, p. 182).
Prononc. et Orth. : [fi(j)ɑ ̃sɑ:j], [-a:j], [fjɑ ̃-]. Ds Ac. 1694-1932. Cf. fiancer. Étymol. et Hist. 1214-27 « vœu, promesse » (Perceval [Continuation de Matessier] 36806 ds T.-L.); en partic. 1268 « promesse de mariage » (Preuv. de l'hist. de Bourg., II, XXXII ds Gdf. Compl.); 1904 « période de temps comprise entre les fiançailles et le mariage » aux temps des fiançailles (Bourget, Un Divorce, Paris, Plon, p. 338). Dér. du rad. de fiancer*; suff. -aille*. Fréq. abs. littér. : 377. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 333, b) 214; xxes. : a) 572, b) 859.