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FAMÉ, ÉE, adj.
Qui jouit d'une certaine réputation.
A.− [Précédé des adv. bien ou mieux]
1. [En parlant de pers.] :
1. George. Je saurais être pauvre, et je m'en ferais gloire. Rodolphe. Ce n'est pas impossible, et je veux bien le croire. Mais combien en est-il, parmi les mieux famés, Que l'on verrait encor dignes d'être estimés... Ponsard, Honneur et argent,1853, I, 3, p. 14.
2. [En parlant d'un lieu] Le café où elle servait n'était pas, m'a-t-on dit des plus sûrs ni des mieux famés (Bernanos, Crime,1935, p. 773).V. aussi achalandage ex. 1.
B.− [Précédé de l'adv. mal]
1. [En parlant d'une pers.] Voilà la fée mal famée, qu'un gnome, son ami, a séduite et délaissée sur un roc d'émeraudes dans une île de la mer (Quinet, Ahasvérus,1833, 3ejournée, p. 248).La déclaration de Tomaso Bianchi m'était à bon droit suspecte, venant d'un homme aussi mal famé (Mérimée, Colomba,1840, p. 112).
2. [En parlant d'un lieu] Fréquenté par des gens peu recommandables. D'abord, votre place n'est pas chez lui, sa maison est mal famée, il loue à des personnes (Zola, Bonh. dames,1833, p. 584).Une banlieue vilaine et mal famée (Estaunié, Ascension M. Baslèvre,1919, p. 38):
2. Le sombre Algide et ses forêts, encore aujourd'hui si mal famées, étaient le théâtre des brigandages et des guerres éternelles des Èques et des Romains. Michelet, Hist. romaine,t. 1, 1831, p. 113.
Prononc. et Orth. : [fame]. Ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. Ca 1450 (Mistere Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 45712, t. VI, p. 58). Dér. avec suff. * de l'a. fr. fame « bruit, renommée, réputation » (ca 1160 Enéas, J.-J. Salverda de Grave, 1539) empr. au lat. class. fama de même sens. Fréq. abs. littér. : 68.