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ENVOYEUR, EUSE, subst.
Personne qui envoie quelque chose par l'intermédiaire d'une autre personne ou d'un service public (P. et T., S.N.C.F., etc.). « L'administration est responsable du prix de l'estimation donnée par l'envoyeur à la valeur cotée chargée si elle vient à se perdre » (Pradelle, Serv. P.T.T. France,1903, p. 46):
Mon jésuite m'envoie une petite photographie de l'inimaginable et terrifiant crucifix vénéré à Uden, (...). Je dis à l'envoyeur l'effet produit sur moi par cette image : ... Bloy, Journal,1902, p. 118.
Retour à l'envoyeur. Formule employée par l'administration des P. et T. pour retourner à l'expéditeur des lettres ou colis dont le destinataire est inconnu. Le gros feldwebel chargé du tri disait en consultant ses dossiers : (...) le prisonnier untel? libéré. Retour à l'envoyeur! et de rédiger de sa propre main la fiche spéciale qui épargnerait au colis toute visite douanière (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 113).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃vwajœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. xiiies. envoieur (Statuts d'hôtels-Dieu, 161, Le Grand ds R. Hist. litt. Fr. t. 11, p. 510), rare jusqu'au xixes. (Boiste 1819). Dér. du rad. de envoyer*; suff. -eur2*, -euse*. Fréq. abs. littér. : 11. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 90.