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DÉLIQUESCENT, ENTE, adj.
A.− [En parlant d'une matière solide] Qui passe à l'état liquide en absorbant l'humidité de l'air. Sels déliquescents. Elle [l'urée] se dissout dans l'alcool, cristallise en lamelles d'un blanc jaunâtre, exhale une odeur fétide, est déliquescente (Cuvier, Anat. comp.,t. 5, 1805, p. 217).
B.− Au fig. Qui est ou tombe en état de décadence avancée. Mœurs déliquescentes, un écrivain déliquescent (Ac.1932) :
... je vais vous envoyer mon dernier roman. Mais vous n'aimerez pas cela; ce n'est pas assez déliquescent, assez fin de siècle pour vous, c'est trop franc, trop honnête... Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 154.
Emploi subst. Lamartine est considéré comme un poète de pensionnat pour jeunes filles en fleur, et Musset un déliquescent, un gâteux précoce (Aymé, Confort,1949, p. 64).
Prononc. et Orth. : [delikε(e)s(s)ɑ ̃] ou [delikɥ ε(e)s(s)ɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Cf. déliquescente. Étymol. et Hist. 1. 1773 (Parmentier, Les Pommes de terre, p. 240 ds Brunot t. 6, p. 225 : Un extrait (...) « déliquescent » qui était un peu doux) 2. 1874 au fig. (Flaub., Corresp., p. 141). Terme sans doute plus anc. étant donnée la première attest. de déliquescence, empr. au lat. deliquescens, part. prés. du verbe lat. class. deliquescere « se fondre, se liquéfier ». Fréq. abs. littér. : 14.