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DÉCOULER, verbe intrans.
A.− Couler petit à petit, goutte à goutte. Une sueur froide (...) découlant de son front veiné (Sainte-Beuve, Volupté,t. 2, 1834, p. 207).De grosses larmes lui découlèrent des yeux (Flaub., MmeBovary,t. 3, 1857, p. 181).
B.− P. ext. [En parlant d'une chose abstr.] Provenir de, être la conséquence de. Les inconvénients de Mmede Chateaubriand, si elle en a, découlent de la surabondance de ses qualités (Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 366).Les propriétés géométriques du triangle découlent de sa forme (Ruyer, Esq. philos. struct.,1930, p. 139):
... le sublime génie d'Archimède (...) premier créateur de toutes les méthodes fondamentales, d'où devaient découler les immenses progrès ultérieurs... Comte, Cours de philos. positive,t. 5, 1839-42, p. 23.
Prononc. et Orth. : [dekule], (il) découle [dekul]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1180 decoler au fig. « décliner, disparaître » (Lambert Le Tort, Alexandre, éd. M. S. La Du, t. 1, p. 318, 6436), emploi isolé; 2. 1534 decouller « couler peu à peu (d'un fleuve) » (Rabelais, Gargantua, LI, éd. R. Calder, p. 286, 19); 1690 au fig. « s'ensuivre par développement naturel » (Fur.). Dér. de couler*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 533. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 079, b) 522; xxes. : a) 395, b) 825.
DÉR.
Découlement, subst. masc.,vieilli. Action de découler; résultat de cette action. Le découlement des humeurs; le découlement de la pituite (Ac.1835, 1878).P. métaph. Toute prière qui demande à Dieu d'intervenir dans le découlement de ses propres lois est impie (Gide, Journal,1933, p. 1190). [dekulmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. 1resattest. a) 1519 [éd. 1540] « cours, écoulement (d'un fleuve) » (G. Michel, Les Géorgiques de Virgile, 51 rods R. Hist. litt. Fr. t. 9, p. 475); b) 1575 méd. (A. Paré, Œuvres complètes, éd. J.-F. Malgaigne, t. 2, p. 274); de découler, suff. -ment1*.