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DÉBAPTISER, verbe trans.
A.− RELIG. CHRÉT., rare. Priver (quelqu'un) de la qualité de chrétien racheté du péché originel, donnée par le baptême. Si l'on pouvait débaptiser les gens, le nombre des infidèles s'accroîtrait rapidement (Lar. 19e).
Plus souvent loc. fig. et fam. Se faire débaptiser. Accepter les extrémités les plus dures. Il se ferait plutôt débaptiser que de faire telle chose (Ac.1835, 1878).
Emploi pronom. réfl., rare. Renoncer à la condition de baptisé. Celui qui commet un péché mortel se débaptise, autant qu'il est en lui (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.).
B.− P. ext. et fam.
1. Rare. Priver (quelqu'un) de son nom de baptême, et p. ext. de famille, et (lui) en donner un autre. Les autres n'ont connu que la dérision. Mais vous [Ève] avez connu d'être débaptisé (Péguy, Tapisserie N.-D.,1913, p. 783).
Plus souvent, emploi pronom. réfl. Changer de nom. On l'appelle de son vrai nom le chevalier d'Ornit, mais il s'est prudemment débaptisé (Ponson du Terr., Rocambole,t. 1, 1859, p. 82).
2. P. anal. Priver (quelque chose) de sa dénomination et (lui) en attribuer une autre. Débaptiser une rue, une ville; débaptiser un livre :
Il faudrait écrire quelque chose sur l'austérité de ce grand art [le baroque] et tout d'abord le débaptiser, lui ôter ce nom qui lui a certainement beaucoup nui. Green, Journal,1948, p. 143.
Prononc. et Orth. : [debatize], (je) débaptise [debati:z]. Cf. baptême. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1440-42 « dépouiller de sa qualité de baptisé » (Lefranc, Champ. des dames, Ars 3121, fo14bds Gdf. Compl.); 2. 1663 pronom. « se donner un mauvais nom » (Molière, École des femmes, I, 1); 1817 « changer la dénomination de quelque chose (la porte de Marengo à Milan) » (Stendhal, Rome, Naples et Flor., t. 1, p. 57). Dér. de baptiser*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 18.