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CONTRACEPTION, subst. fém.
Emploi volontaire de moyens ou de techniques (par la femme ou par l'homme) pour empêcher que les rapports sexuels n'entraînent une grossesse; l'ensemble de ces moyens et de ces techniques. Tout est fait pour que la contraception apparaisse comme honteuse, culpabilisante (Le Nouvel Observateur,14 févr. 1968).La contraception servira (...) non plus à ne pas avoir d'enfants, mais à en avoir au moment optimum (E. Sullerot, La Dimension sociologique de la contraceptionds Fertilité-Orthogénie, 1973, V, p. III):
Quand la femme aura obtenu − grâce à la diffusion de la contraception et à la liberté de l'avortement − une maîtrise de son corps que n'empoigneront plus la crainte ni le remords, elle sera disponible pour d'autres luttes. Association «Choisir», Avortement : Une loi en procès, l'affaire de Bobigny, Paris, Gallimard, 1973, préf. de Simone de Beauvoir, p. 14.
SYNT. Loi sur la contraception; liberté, gratuité de la contraception; méthodes, moyens de contraception; pratiquer la contraception; avoir recours à la contraception; choisir, arrêter sa contraception; suivre une contraception; prescrire, recommander la contraception; appliquer une contraception surveillée (médicalement); préconiser, freiner, rejeter, condamner la contraception; campagnes menées contre la contraception. PARAD. Contraception et avortement, contrôle, planification, régulation des naissances.
Prononc. : [kɔ ̃tʀasεpsjɔ ̃]. Étymol. et Hist. [Cf. Stopes, Contraception, 213 ds NED Suppl. : Since 1920 ... contraception has been made criminal in France]. 1934 (J. Marx, Thèse. Contribution à l'étude médico-légale et sociale de la contraception, Str. Istra). Angl. contraception, formé du préf. contra- (contre*) et de -ception de conception, attesté dep. 1886 ds NED Suppl.2Fréq. abs. littér. : 1.