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CONTEUR, EUSE, subst. et adj.
I.− Substantif
A.− Personne qui conte quelque chose; qui a l'habitude de conter. Un conteur d'anecdotes. L'homme des foules est poète, conteur, ou quelque ivrogne de l'esprit (Valéry, Variété II,1929, p. 28).
Spéc. Auteur qui compose des contes :
1. Il y a les conteurs et les écrivains. On conte ce qu'on veut : on n'écrit que soi-même. Renard, Journal,1899, p. 528.
B.− Personne qui invente des histoires pour abuser autrui. Un conteur de sornettes.
II.− P. méton. (avec valeur d'adj. postposé ou en constr. d'attribut), littér. Qui aime à conter. Tout château renfermoit son spectre, son lutin, Et dans de longs récits la vieillesse conteuse En troubloit le repos de l'enfance peureuse (Delille, L'Homme des champs,Premier chant, 1800, p. 62):
2. À peine délivré du vieil Alain, qui est d'humeur un peu conteuse, je me suis mis à écrire... O. Feuillet, Le Roman d'un jeune homme pauvre,1858, pp. 104-105.
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. contier. Quant à ne faire que des contes, quoi que ce soit à mon avis, autre hérésie peut-être, l'expression la plus rare de la littérature, je ne veux pas être exclusivement un contier. Autre est ma destinée (Balzac, Correspondance, 1832, p. 185).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃tœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. depuis 1694. Homon. compteur. Étymol. et Hist. 1. 1155 subst. cunteür « celui qui écrit, raconte des récits (pour divertir) » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 9795); 2. 1538 compteur « celui qui raconte des riens, des histoires auxquelles on ne peut prêter foi » (Est., s.v. gerro); av. 1695 spéc. conteur « galant » (La Font., Fianc. ds Littré); 1782 conteur de fleurettes « id. » (J.-J. Rouss. Confess. 4 ds DG); 1800 adj. « qui aime conter » (Delille, loc. cit.). Dér. de conter*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 237. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 308, b) 277; xxes. : a) 523, b) 280.