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COMPLICITÉ, subst. fém.
A.− Participation à un délit ou à un crime, aide apportée à celui qui commet le délit, entente criminelle. Être accusé de complicité :
1. [Les] officiers de paix (...) exécutent avec l'aide des commissaires de police de chaque quartier les mandats de perquisition et même d'arrestation chez les personnes soupçonnées de complicité dans les crimes ou dans les délits. Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes,1846, p. 427.
B.− P. ext.
1. Entente secrète (ou tacite) entre deux ou plusieurs personnes. S'assurer la complicité de qqn; s'assurer des complicités (Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 381).De (en) complicité avec. En accord secret avec (cf. Claudel, Le Soulier de satin, 1929, 1rejourn., 3, p. 660) :
2. L'intimité du lit établit entre deux êtres, même quand ils ont cessé de s'aimer, une sorte de complicité, d'alliance mystérieuse. Ils sont, l'homme et la femme, comme deux associés discrets qui se défient de tout le monde. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Un Sage, 1883, p. 916.
2. Aide secrète apportée par quelque chose à quelqu'un dans l'accomplissement d'une action :
3. Mi-parti lumière et ombre, Napoléon se sentait protégé dans le bien et toléré dans le mal. Il avait, ou croyait avoir pour lui, une connivence, on pourrait presque dire une complicité des événements, équivalente à l'antique invulnérabilité. Hugo, Les Misérables,t. 1, 1862, p. 393.
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃plisite]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1420 (A. Blondel, Complainte des bons François, 2243 ds Œuvres, édit. A. Héron, Rouen, 1891, t. 1, p. 141). Dér. de complice*; suff. -ité*. Fréq. abs. littér. : 632. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 254, b) 436; xxes. : a) 1 166, b) 1 535.