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CHAUFFOIR, subst. masc.
A.− [Le subst. désigne un lieu]
1. Vieilli. Pièce commune de certains établissements (monastère, hospice, prison, théâtre) où l'on peut se chauffer. Cette chambre sert, l'hiver, de chauffoir aux prisonniers (Hugo, Choses vues,1885, p. 104).
Spéc. Chauffoir public. Pièce chauffée que l'administration publique ouvre aux pauvres, en hiver. Le pavillon de gauche, au-dessus du chauffoir public (Nerval, Bohème galante,1853, p. 114).
P. méton. Appareil qui chauffe. On y allumait encore des chauffoirs (...) autour desquels les gueux (...) venaient se rassembler (Fargue, Le Piéton de Paris,1939, p. 17).
2. SAL. Bassin où a lieu le début de l'évaporation de l'eau de mer (J. Stocker, Le Sel,1949, p. 22).
3. Au fig. Établissement où l'on se prépare activement aux examens :
... demi-pensionnaire seulement. C'est déjà trop. (...) sans doute tous ces chauffoirs se valent; (...). Je n'y serais pas entré du tout si je n'avais pas eu à rattraper le temps où j'ai été malade. Gide, Les Faux-monnayeurs,1925, p. 1010.
B.− [Le subst. désigne un obj.] Vx. Linge destiné à couvrir, éponger une personne en sueur ou utilisé par les femmes pendant leurs règles. On lui a mis plusieurs chauffoirs, et on ne peut l'échauffer (Ac.1835, 1878).
Prononc. et Orth. : [ʃofwa:ʀ]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. 1680 (Rich. : Chaufoir. Lieu dans le Couvent où l'on se chaufe); 2. 1690 (Fur. : Chauffoir. Linge qu'on chauffe pour servir chaudement quelques parties du corps); 3. 1735 « foyer de théâtre » (Marivaux, VIII, 425, Paysan, V ds Brunot t. 6, p. 1356) − Ac. 1878 ,,on dit maintenant Foyer``. Dér. du rad. de chauffer*; suff. -oir*. Fréq. abs. littér. : 6.