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CALÈCHE, subst. fém.
A.− Voiture légère, munie à l'arrière d'une capote mobile :
Je t'achète aujourd'hui une grande et belle calèche à huit places fermant comme une berline. Lamartine, Correspondance,1830, p. 379.
SYNT. Calèche anglaise; calèche de louage, de poste, de voyage; calèche à armoiries, à deux, à quatre, à six chevaux; faire une course, une promenade, un tour en calèche.
B.− P. anal., COST. Coiffure de femme se repliant sur elle-même (cf. étymol.), utilisée pour se protéger du soleil. Une jeune femme, coiffée d'une calèche ridicule (E. de Goncourt, La Maison d'un artiste,1881, p. 68).
Prononc. et Orth. : [kalε ʃ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1646 calege (Scudéry, Poésies, p. 14 ds Livet Molière t. 1, p. 322); 1656 calesse (Adam Olearius, Relation du voyage de Moscovie, p. 21 ds Fr. mod., t. 22, p. 207); 1656 calèche (Sarasin, Œuvres I, 233 ds Brunot t. 3, p. 223); 1660, 10 juill. (Loret, Muze histor. ds Livet, op. cit., p. 321 : dans calêche bien lustrée La Reine fera son entrée); 2. 1769 « coiffure de femme » (d'apr. FEW t. 2, 1, p. 85); 1798 (Ac.). Empr. à l'all. Kalesche, attesté sous la forme Calleche en 1636, puis en 1644 sous la forme calesse (d'où la forme fr. calesse) et dès 1604 sous la forme kolesse désignant une réalité polonaise; l'all. a, en même temps que la voiture qu'il désignait, empr. le mot au tchèque kolesa ou au polonais kolaska (Kluge20); sens 2 parce que cette coiffure se repliait sur elle-même comme la capote d'une voiture. Fréq. abs. littér. : 809. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 063, b) 1 746; xxes. : a) 586, b) 391.
DÉR.
Caléchier, subst. masc.Fabricant ou loueur de voitures. Je louai une façon de caléchier que j'avais laborieusement dépisté [à Meaux] au fond d'une impasse perdue (Courteline, Femmes d'amis,1888, p. 16). Seule transcr. ds Littré : ka-lé-chié. Enregistré avec é accent aigu ds le reste des dict. (Littré, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Rob. et Quillet 1965). On trouve la graph. calèchier avec un accent grave ds L. Vincent, La Lang. et le style rustiques de George Sand dans les « romans champêtres », 1916, p. 374. 1reattest. 1875, 1er-2 mars « loueur de calèches » (Gaz. des Trib., p. 214, 2ecol. ds Littré); de calèche, suff. -ier*.
BBG. − Boulan 1934, p. 169. − Duch. 1967, § 70.6. − Colomb. 1952/53, pp. 238-240. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 3. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 205. − Jänicke (O.). Zu den slavischen Elementen im Französischen. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 441. − Rétif (A.). Affiquets et falbalas. Vie Lang. 1971, p. 461.