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BRONCHE, subst. fém.
Le plus souvent au plur., ANAT. [Chez l'homme et les animaux supérieurs] Chacun des deux tuyaux fibro-cartilagineux qui prolongent la trachée-artère et, se ramifiant de plus en plus, conduisent l'air dans les poumons. Les ramifications des bronches. Avoir les bronches fragiles; inflammation, dilatation des bronches. Les cellules et les bronches se remplissent et se vident d'air alternativement (Lamarck, Philos. zool.,t. 1, 1809, p. 168):
1. J'ai beau avoir la vue délicate, les bronches irritables, quelques dents menacées et la chevelure appauvrie, je sens plus encore ce qui me reste que ce qui me quitte, et je me trouve du nombre des heureux. Amiel, Journal intime,1866, p. 501.
2. le médecin. − « ... alors, il s'est produit une chose qui arrive quelquefois : l'inflammation des bronches facilite la pénétration des germes, et fait évoluer tout à coup la tuberculose assoupie... » R. Martin du Gard, Jean Barois,1913, p. 518.
Rem. On rencontre dans la docum. le subst. fém. bronchophonie, pathol. [Dans certaines maladies (condensation pulmonaire, dilatation des bronches)]. Résonance excessive de la voix dans la poitrine, perçue à l'auscultation des bronches et des poumons. Laënnec attachait une grande importance à la résonance de la voix qu'il a décrite sous le nom de bronchophonie (P. Ménétrier, M. Stévenin [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., 1926, p. 268]). Cf. bronchoscope et bronchotomie, composés également avec le préf. broncho-.
Prononc. : [bʀ ɔ ̃:ʃ]. -ch- = [ʃ] dans bronches, bronchiole, bronchique, bronchite, bronchitique dont le [ʃ] s'oppose au [k] de bronchial, broncho-. Étymol. et Hist. 1560 bronchie (Paré, XXVII, p. 666 dans Littré); 1633 bronche (d'apr. Bl.-W.5sans indication de source); 1686 bronche (d'apr. R. Chauvelot dans Presse Médicale, t. 58, p. 933, id.); 1687 bronches (D. Duncan, Seconde et troisième partie de la chymie minérale ou de l'évacuation particulière aux femmes et de la génération cité par L. Tolmer dans Fr. mod., t. 14, p. 292). Empr. au lat. médical bronchia subst. neutre plur., empr. au gr. β ρ ο ́ γ χ ι α. Fréq. abs. littér. : 179.
DÉR.
Bronchiole, subst. fém.,souvent au plur. Dernière ramification de l'arbre bronchique pénétrant dans l'alvéole pulmonaire. Bronchiole respiratoire, terminale. Une bronche intralobulaire pénètre dans le lobule par son sommet; elle s'y ramifie en bronchioles nombreuses, aussi fines que des cheveux (H. Camefort, A. Gama, Sc. nat.,1960, p. 140). [bʀ ɔ ̃ ʃjɔl]. Pour la prononc. de -ch- par [ʃ] cf. supra. 1reattest. 1899 (Nouv. Lar. ill.); dér. du lat. bronchia (bronche), suff. -ole*.
BBG. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 130; t. 2 1972 [1925], p. 111.