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BESANT, BEZANT, BESAN, subst. masc.
A.− Monnaie byzantine d'or ou d'argent :
1. Elle apportait une dot des mille et une nuits, des coffres pleins de besants d'or, d'orfèvrerie et de pierres précieuses, des tissus précieux à l'infini, (...), tout le luxe raffiné de Byzance. Grousset, L'Épopée des croisades,1939, p. 185.
B.− HÉRALD. Pièce ronde toujours de métal (or ou argent) posée sur couleur :
2. Quant à ses besants d'or, il vaudrait mieux pour lui qu'il les eût dans sa poche que sur son écusson. Sandeau, Sacs et parchemins,1851, p. 8.
3. J'avais trop affaire d'esquiver la machine roulante pour voir si elle était historiée de lions léopardés ou issants, d'alérions ou de merlettes, de besans ou de tourteaux, de croix cléchées ou vivrées, ou de tous autres emblèmes. T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 300.
Besant-tourteau. Besant moitié métal, moitié émail.
Rem. On rencontre dans la docum. l'adj. besanté. Qui porte un ou plusieurs besants. Écu besanté, pièce besantée.
C.− ARCHIT. Disque plat décorant les bandeaux ou les archivoltes dans le style roman.
Prononc. : [bəzɑ ̃]. Étymol. et Hist. 1100 numism. « monnaie byzantine d'or ou d'argent » (Roland, éd. J. Bédier, 132 : Tant i avrat de besanz esmerez); d'où p. anal. 1606 hérald. (Nicot : Les besants sont encore usitez és armoiries, comme ont void en plusieurs anciens escus et ne retiennent pas tousjours le metail dont originairement ils sont, ains souvent en couleur, ores de sable, ores d'azur, ou autre); 1866 archit. (Lar. 19e: Besant. Disque saillant sculpté sur un bandeau, une archivolte, une cannelure de pilastre, dans les monuments romano-byzantins). Du b. lat. byzantius (nummus) « monnaie d'or d'époque byzantine » (ixes. Johannes VIII, PP Epist. 133 dans Du Cange : Mille byzanteos palatio nostro componet). Fréq. abs. littér. : 18.
BBG. − Blanchet (A.). Les Monnaies dans La Chanson de Roland. Comptes rendus de l'Ac. des Inscriptions et Belles-Lettres 1942, pp. 47-48. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 234.