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BÉGUINAGE, subst. masc.
A.− RELIG., rare. Communauté de béguines :
1. Il paraît, du reste, que même au Moyen Âge où la foi était ardente dans les régions du Midi, aucun béguinage ne peut, en ces pays, prendre racine. Ces sortes de couvents dont l'origine remonte à la fin du douzième siècle, ne se sont, en effet, épanouis que dans les districts du Nord, de l'Ouest, de l'Est et aussi du Centre. Huysmans, L'Oblat,t. 2, 1903, p. 144.
Usuel. Ensemble des habitations d'une telle communauté :
2. Le béguinage de Gand fait, à lui seul, un quartier entouré de fossés, de hautes murailles. Michelet, Sur les chemins de l'Europe,1874, p. 251.
B.− Fam. et péj. Dévotion outrée et affectée. Elle donne dans le béguinage (Ac. 1835-1878, Lar. 19e, Guérin 1892).
PRONONC. : [begina:ʒ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1220 « dévotion minutieuse et affectée » (G. de Coinci, Mir., ms. Soiss., fo30edans Gdf. Compl. : Tuit la preudommie, ce me semble, Haïr devroient tout ensemble Papelardie et beguinage), seulement au xiiies., repris dep. Ac. 1835; 2. 1277 beghinaghe « couvent de béguines » (Roisin, Franchises, lois et coutumes de la ville de Lille, Lille, 1842, p. 293 : Nous [...] frankissons toutes les femmes qui manront ou devant dit beghinaghe en abit de beghines), noté dans les dict. dep. Trév. 1752. Dér. de béguine*; suff. -age*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 16.
BBG. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. Rem. lexicogr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 359.