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BÂTONNIER, subst. masc.
A.− Vx. Détenteur du bâton symbolique d'une confrérie dont il est le chef :
1. C'est ainsi, par exemple, que la confrérie des bouchers, à l'élection annuelle de son bâtonnier, choisit pour jour de la transmission des pouvoirs celui de sa fête patronale; et c'est à la fin des vêpres, quand se chante le magnificat, que le bâtonnier sortant remet son bâton, insigne de sa dignité, au nouveau bâtonnier, juste au moment où se prononcent les mots et exaltavit humiles. Faral, La Vie quotidienne au temps de st Louis,1942, p. 222.
B.− DR. Chef élu de l'Ordre des avocats, chargé notamment de présider et de surveiller leurs assemblées :
2. Dimanche 7 février. Dans un dîner d'hommes politiques chez Charpentier, Floquet racontait, à propos des changements de Paris, qu'en 1852, la première année de son stage, ayant loué un appartement rue de la Ferme-des-Mathurins, le bâtonnier des avocats lui avait dit qu'il perdait son avenir en se logeant dans un quartier aussi perdu, un homme du barreau ne pouvant pas dépasser la rue Neuve-des-Petits-Champs. E. et J. de Goncourt, Journal,1886, p. 530.
PRONONC. ET ORTH. : [bɑtɔnje]. En 1787 (mais pas en 1768) Féraud propose bâtonier.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1erquart xiiies. « celui qui donne des coups de bâtons » (Reclus de Molliens, Charité, éd. van Hamel, 93, 5 dans T.-L. : Prestre, ... Livrés seras as bastoniers Ki les bastons ont de fer fors, Ki de te mes te metront fors Et te batront) − xves. dans Gdf.; 2. 1332 bastonnier « celui qui porte le bâton d'une confrérie » (Fagniez, Industrie aux XIIIe-XIVes., 289 dans Quem.); 1680 dr. (Rich. : Bâtonnier [...] Avocat qui est l'unique oficier des Avocats, et qui est le chef de leurs députations). Dér. de bâton* étymol. 1 et 3; suff. -ier*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 68.
BBG. − Mellot (J.). Qu'est-ce qu'un bâtonnier? Vie Lang. 1957, pp. 197-202.