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AVELINE, subst. fém.
I.− BOT. Fruit de l'avelinier ressemblant à une grosse noisette presque ronde, dont l'amande tire sur le violet, et dont on extrait une huile fine. Casser, manger des avelines (Ac. 1798-1878) :
1. Petits diablotins de blanc-manger aux avelines. Pilez bien parfaitement six onces d'amandes d'avelines émondées; délayez-les avec trois verres de crème que vous aurez fait bouillir. Les Grdes heures de la cuis. fr., Carême, 1833, p. 151.
Rem. Guérin 1892 cite comme anc. l'adj. avelin, ine, qui est de la nature de l'aveline.
P. compar. :
2. Je baise, des cils au menton, tout votre visage qui a la forme fuselée et presque la nuance d'une aveline mûre. Colette, Claudine s'en va,1903, p. 261.
II.− ZOOL. (malacologie). Aveline ou gueule de loup. ,,Coquille du genre auricule`` (Besch. 1845).
PRONONC. ET ORTH. : [avlin]. Mart. Comment prononce 1913, p. 37 rappelle que : ,,MmeDupuis fermait l'a [= ɑ post.] dans aveline.``
ÉTYMOL. ET HIST. − xiiies. bot. avellane « espèce de grosse noisette » (Guill. de Tyr, II, 332 ds Gdf. Compl. : Noisettes de coudres que l'en claime avellanes et chasteignes seiches); forme avellane, avelaine bien attestée jusqu'au xvies. (Cotgr. 1611), avellane repris au xixe; 1898 (J. Richepin, Contes de la décadence romaine, p. 76); 1898 avelane (Nouv. Lar. ill.), synon. de noisette; 1393 aveline « id. » (Ménagier, éd. Sté Bibliophile fr., t. 2, p. 271 ds Fr. mod., t. 23, p. 301 : Buvrages de avelines Eschaudez-les et pelez...). Empr. au lat. (nux) avellana « id. » (Celse, 3, 27, 4 ds TLL s.v., abella, 64, 64) : plutôt attesté sous la forme abellana (Caton, Rust., 8, 2, ibid., 64, 63); abellana subst. fém. (Pline, Nat., 15, 88, ibid., 64, 64); dér. de Abella, nom d'une ville de Campanie.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 7.
BBG. − Ac. Gastr. 1962. − Bouillet 1859. − Dumas 1965 [1873]. − Duval 1959. − Lar. mén. 1926. − Lew. 1960, p. 28. − Nigra (C.). Note etimologiche e lessicali. Z. rom. Philol. 1904, t. 28, p. 641. − Privat-Foc. 1870.