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ATOURNER, verbe trans.
Vx. [L'obj. désigne toujours une femme] Parer, orner, embellir :
Son costume [de la belle juive] était simple, mais des joyaux étincelans atournaient ses cheveux, son front, ses oreilles, son cou, ses doigts, et trahissaient sa fortune. P. Borel, Champavert,Dina la belle juive, 1833, p. 121.
Rem. S'emploie le plus souvent au part. passé et avec une nuance de familiarité ou d'iron. (cf. Littré, Nouv. Lar. ill.), ou simplement p. plaisant. (cf. Ac. 1798-1932). Femme atournée de sa robe de soie à la mode brabançonne.
Emploi pronom. [Le suj. désigne une femme] Se parer.
PRONONC. − Dernière transcr. ds DG : à-tour-né.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Mil. xies. « préparer, disposer » (Alexis, st. 28, éd. G. Paris et L. Pannier : A tel tristor atornat son talent); ca 1200 au part. passé « (d'un homme ou d'une femme noble) vêtu, paré » (Continuations Perceval, éd. W. Roach, II, v. 3709) − xvies. ds Hug. (obj. matériel); signalé comme extension de sens par Lar. 19e; 2. 1155 pronom. « (d'une pers.) s'habiller, se parer » (Wace, Brut, éd. Arnold, 1997 ds Keller, p. 59b : De reials vestemenz s'aturt), qualifié de ,,vieux mot`` et de ,,hors d'usage dans le sérieux`` par Fur. 1690; ,,ne se dit (...) qu'en plaisanterie`` d'apr. Ac. 1718; cf. 1648 (Scarron, Virgile travesti, VI, 7 ds Dict. hist. Ac. fr. : Aussitôt qu'il eut discerné Ce prince si mal atourné [...] Mon cher Déiphobe, ha vraiment Te voilà bâti plaisamment). Dér. de tourner*; préf. a-1*, dés. -er.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Bourguignon (J.). Qq. arch. dans les Fables de La Fontaine. In : [Mél. Gamillscheg (E.)]. München, 1968, p. 92. − Dupin-Lab. 1846. − Goug. Mots t. 2 1966, p. 149. − Mots rares 1965.