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ANTIPHONAIRE, ANTIPHONIER, subst. masc.
LITURG. Recueil où sont inscrits des antiennes et autres parties de l'office, avec leur(s) notation(s) en plain-chant (cf. M. Brenet, Dict. pratique et hist. de la mus., 1926, p. 67) :
... les textes bénédictins s'appuient sur la copie, conservée au monastère de Saint-Gall, de l'antiphonaire de saint Grégoire qui représente le monument le plus ancien, le plus sûr que l'Église détienne du vrai plain-chant. Ce manuscrit dont des fac-similés, dont des photographies existent est le code des mélodies grégoriennes et il devrait être, s'il m'est permis de parler de la sorte, la bible neumatique des maîtrises. Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 310.
PRONONC. : [ɑ ̃tifɔnε:ʀ]. Quillet 1965 et Rob. emploient comme vedette les formes antiphonaire et antiphonier.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1119 antefinier « recueil de chants liturgiques » (Ph. de Thaon, Comput, 39 ds Gdf. Compl. : Iço fut li saltiers E li antefiniers); xves. antiphonier (Gloss. Lille, éd. A. Scheler, 47b ds T.-L.); 2. 1302 antiphonar (Delb., Rec. d'apr. DG); 1704 (Trév. : Antiphonier ou antiphonaire). Empr. au lat. médiév. liturg. antiphonarium « recueil des chants de l'année » (ixes. Agobard, Lib. de Divina Psalmodia ds Du Cange); lui-même dér. du lat. antiphona; voir antienne; la forme antefinier représente une altération par étymol. pop.; les formes en -ier représentent une évolution pop. du suff. -arius.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 20.
BBG. − Archéol. chrét. 1924. − Bach.-Dez. 1882. − Bouillet 1859. − DLF M. Â. − Duf. t. 1 1965. − Foi. t. 1 1968. − Marcel 1938. − Mots rares 1965.