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AMÈREMENT, adv.
Au fig. D'une manière amère, en éprouvant ou en causant de l'amertume :
1. Des envieux et des écoliers m'ont amèrement et bassement critiqué. A. de Vigny, Le Journal d'un poète,1832, p. 963.
2. Je m'attache tristement, amèrement, aux lieux que je vais quitter... E. Fromentin, Voyage en Égypte,1869, p. 146.
3. Véronique était sûre de savoir toujours qui aimait M. Godeau. Elle se complaisait dans cette seule certitude. Elle s'était appris âprement, amèrement à ne plus laisser voir de jalousie, à ne plus même être jalouse. M. Jouhandeau, Monsieur Godeau intime,1926, p. 62.
Rem. Syntagmes fréq. pleurer, regretter, reprocher, ressentir, se plaindre, sourire amèrement.
Prononc. : [amε ʀmɑ ̃].
Étymol. ET HIST. − xes. fig. « avec amertume » (La Passion, éd. d'Arco S. Avale, 198 : Petrus d'alo fors s'en aled, amarement mult se ploret, per cio laissed Deus se neier); 1174 « id. » (Benoit, Chr. des ducs de Normandie, éd. Carin Fahlin, 12897 : N'i a ne prince ne baron N'ait vers le duc le cuer felon E qui amerement neu hee Dum ceste amor est ajostee). Dér. de amer*; suff. -ment2*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 588. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 931, b) 1 071; xxes. : a) 812, b) 642.
BBG. − Bél. 1957. − Lav. Diffic. 1846.