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ÉCHAUFFOURÉE, subst. fém.
A.− Vieilli. Entreprise malheureuse, qui conduit à un échec. Après l'échauffourée de la convocation des Notables et cet échec de Calonne (Sainte-Beuve, Nouv. lundis,t. 8, 1863-69, p. 351).
B.− Cour. Émeute, bagarre entre adversaires privés ou publics; plus particulièrement, petit combat isolé au cours d'une guerre. Les échauffourées de Wurmser aux environs de Mantoue (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 1, 1823, p. 982).À Fès même, la révolte est encore mal étouffée, et l'on s'attend à de nouvelles échauffourées (Gide, Journal,1944, p. 262).
Prononc. et Orth. : [eʃofuʀe]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Mil. xives. [ms.] [sans faire nule] eschaufourrée « mauvaise rencontre » (G. de Paris, Rues de Paris ds Barb. et Méon, Fabliaux et contes, II, 253, 278); 1677 « entreprise téméraire » (Mmede Sévigné, Lettres à Mmede Grignan, 10 août, éd. M. Monmerqué, t. V, p. 262); 1694 eschaufourrée « emportement de colère » (Ac.); 1797 « bagarre » (Sénac de Meilhan, Émigré, p. 1893). Issu du croisement de fourrer* avec chaufour*, en réf. à l'occupation du chaufournier qui pousse la bourrée ,,dans l'âtre avec son fourgon, l'éparpille et en remet une autre sans interruption de mouvement, à l'embouchure du four`` (Encyclop. t. 3, p. 262 b). Fréq. abs. littér. : 43. Bbg. Dauzat (A.). L'Attraction paron. ds le fr. pop. contemp. Archivum Romanicum. 1937, t. 21, p. 204. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 256. − Quem. Fichier. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 329.