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WIL(L)I,(WILI, WILLI) subst. fém.
Étymol. et Hist. 1866 Willis (Pommier, Paris, p. 435). Prob. empr. à l'all. Willis fém. plur. « fantômes des fiancées mortes avant de s'être mariées », créatures popularisées, peut-être à la suite du poème de Th. von Arnter, Der Willi-Tanz: Eine slawische Volkssage, 1822, par H. Heine dans ses Elementargeister, 1837, qui inspirèrent en France le célèbre ballet Giselle ou les Willis d'A. Adam, sur un livret de Th. Gautier, Saint-Georges et Coralli (1841) et plus tard en Italie l'opéra-ballet Le Willi de G. Puccini sur un livret de F. Fontana (1884). L'all. Willis (d'où la forme fr. willis plur. dep. LittrÉ Add. 1872) est emprunté au tch. vily, plur. de vila « fée; nymphe de la mythologie slave méridionale », mot largement répandu dans tout le domaine slave (polon. wila « nymphe des montagnes et des forêts », bulg. vila « nymphe des forêts », russe vila « nymphe » chez Pouchkine) pour désigner les esprits de filles mortes sans baptême, de filles légères, et qui semble venir de la racine vel « périr » et s'apparenter au lithuanien veles « esprit des morts ».